Grâce à l'arrivée de nombreux immigrants à Montréal, la ville a offert un milieu très propice à la rencontre des cultures et des individus dont les artistes d'origine juive. Ceux qui cherchent à s'intégrer dans la nouvelle société traversent un parcours souvent douloureux imprégné de solitude et du souvenir navrant du passé commun à la judéité européenne. L'effort d'appartenance à la communauté ainsi que le désir d'amour et d'épanouissement, défis non négligeables dans la vie de tout un chacun, deviennent alors davantage compliqués. Toutes ces caractéristiques sont présentes dans deux romans montréalais : La Québécoite de Régine Robin et La Célébration de Naïm Kattan. Deux facettes de la tristesse seront analysées : la mélancolie et la nostalgie.